OPTIMISER  LES  RENDEMENTS





Ci-dessus, la comparaison de gain de consommation en fonction de la vitesse entre le nouveau mode ECO et le mode alternateur attelé (AA).


Le mode ECO propose un gain constant et élevé ; il permet une économie de combustible au delà de 55%.


Concernant le mode AA, il est à noter que le gain de consommation plafonne à 42% et diminue en plage basse de vitesse.





La transition énergétique doit elle nécessairement utiliser une technologie différente de celle utilisée actuellement?


La technologie précédente (propulsion vélique) n'émet pas de CO2 mais limite la vitesse des navire à une dizaine de noeuds lorsque le vent est favorable.


Les technologies futures demandent des investissement lourds pour arriver à une solution décarbonée et efficace.


Concernant la technologie actuelle, il manque 15% pour qu'elle puisse atteindre correctement les objectifs fixés par l'OMI.




Notre approche depuis plus de 10 ans consiste à apporter des solutions efficaces en utilisant la technologie présente sur les navires.


L'efficacité résulte d'une double optimisation du système propulsif qui permet de diminuer fortement la consommation au mille et les émissions de GES :


- amélioration technique : augmentation du rendement des hélices => gains sur la consommation au mille.


- amélioration fonctionnelle : réduction du nombre de moteurs principaux en service => gains sur la consommation spécifique.


Le fait de conserver la technologie d'origine permet de limiter au maximum les modifications à apporter au navire et de pouvoir améliorer la plage d'utilisation du système existant.




La double optimisation combinée génère des résultats à la hauteur des enjeux actuels :


A heure d'arrivée constante : entre 15% et 20% d'économie.


A heure d'arrivée différée : jusqu'à plus de 55% d'économie.


En terme de réglementation, cela correspond à atteindre :


Rapidement les objectifs fixés pour la période 2023-2025 (réduction de 30% des GES) grâce au mode "2&3 ECO" tout en maintenant une vitesse compétitive : perte de vitesse de 10% par rapport à la vitesse maximale.


Facilement les objectifs fixés pour la période 2025-2030 (réduction de 40% des GES) grâce au mode "2 ECO", tout en maintenant une vitesse élevée : perte de vitesse de 15% par rapport à la vitesse maximale.


Correctement les objectifs fixés pour la période 2040-2050 (réduction de plus de 50% des GES) grâce au mode "1 ECO", tout en maintenant une vitesse acceptable : perte de vitesse d'environ 35% par rapport à la vitesse maximale.


Pour les objectifs à plus long terme, il est tout à fait envisageable de combiner le mode ECO avec l'utilisation d'autres technologies prometteuses comme les nouveaux carburants.




Concrètement, cela représente depuis 2012, sur le premier navire (170m / 16.500 kW) équipé du mode ECO :


15.000 tonnes d'économies de combustible.


Une économie horaire de 0,45 tonne/h (proportionnelle à la puissance propulsive du navire).


Plus de 600 traversées Marseille - Ajaccio sans utiliser de combustible.


Une non émission de 45.000 tonnes de CO2, soit l'équivalent de 300 millions de km parcourus en voiture thermique (7.500 fois le tour de la Terre).








Le dispositif ainsi que le procédé sont protégés par le brevet Européen n°EP3078584.


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